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Il y a un peu plus d'un an, le groupe TenCate annonçait en avant-première du salon Pollutec, la disponibilité d'une solution inédite de dépollution des eaux de ruissellement, le GeoClean, fruit de 10 ans de R&D. Fort d'un lancement réussi, tout d'abord en France puis à l'international, le groupe décide aujourd'hui de donner plus de visibilité à cette solution, en parallèle avec ses activités historiques, en créant une filiale spécifique, TenCate AquaVia qui se focalisera donc uniquement sur les enjeux de la dépollution des eaux pluviales.
Sur chaque kilomètre de route à fort trafic, il se dépose quotidiennement 1 à 5 kg d'hydrocarbures. Sur un parking de 400 places, ce sont 200 litres qui sont rejetés par an. Des chiffres qui mettent en exergue les risques de pollution des milieux naturels, via les ruissellements. Car si 30 % de ces hydrocarbures sont dégradés en surface grâce à une activité biologique naturelle, l'essentiel pénètre le sol plus profondément, contaminant la terre, les eaux souterraines et les nappes phréatiques. D'où d'ailleurs les mesures prises pour étanchéiser certaines zones et récupérer les eaux pluviales en vue de leur traitement. C'est donc dans ce contexte qu'intervient la solution GeoClean, apportant à la fois une solution en dépollution de ces eaux de ruissellement et une opportunité d'atténuer la charge en eau pluviale sur les réseaux d'assainissement.
Le TenCate GeoClean est en effet une structure textile nontissée qui permet de fixer les hydrocarbures tout en laissant passer l'eau dans les sols, apportant par sa structure spécifique, les matériaux utilisés (filaments oléophiles) et sa porosité un support naturel aux microorganismes capables de dégrader ces hydrocarbures. Il s'opère donc à la fois un processus de filtration et de dégradation. L'atout de ce produit est qu'il affiche quand même une perméabilité élevée qui permet d'absorber de gros volumes d'eau même en cas de pluies extrêmes (65 mm/h), ce qui devient de plus en plus fréquent compte tenu du changement climatique. Implanté au sein d'un bassin de rétention et/ou d'infiltration (enterré ou non enterré), en tranchée, en chaussée réservoir, ce textile dépolluant autorise une infiltration directe de l'eau dans les sols, évitant de fait la saturation des réseaux d'assainissement. La teneur résiduelle en hydrocarbures est alors inférieure à 2 mg/l. Même en cas de déversement accidentel, l'aquatextile joue un rôle de barrière d'infiltration massive d'huile dans les sols.