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> Eaux
Le concept de zone libellule s'exporte en Asie
Suez vient d'annoncer avoir remporté le contrat pour la réhabilitation et l'extension de la zone de rejet végétalisme du parc industriel de Shanghai (projet dit SCIP), la plus grande plateforme pétrochimique d'Asie. Ce contrat, qui représente un investissement de 18,5 M€, est le premier projet de Zone Libellule de Suez en Asie, et la plus importante appliquée au traitement des eaux industrielles.
Depuis 2002, Suez est en charge au sein du parc industriel de Shanghai du traitement des eaux industrielles et l'approvisionnement en eau. Le nouveau contrat vient donc compléter cette offre sur l'eau, en prévoyant la réhabilitation et d'extension de la zone de rejet végétalisée déjà existante (13 ha existants et 23 ha supplémentaires) qui doit assurer un traitement tertiaire des effluents avec des garanties d'élimination de polluants plus fortes, rendant même possible la réutilisation des effluents traités. Les travaux débuteront mi-2017 pour une mise en service en 2018.
Pour ces travaux, Suez va donc s'appuyer sur son concept de Zone libellule, un espace humide artificiel dans lequel se développe une biodiversité à capacité épuratoire dont le développement a débuté en 2009 à titre expérimental à la station de traitement des eaux urbaines de Saint-Just dans l'Hérault et s'est poursuivi via le projet collaboratif de R&D Zhart (2012-2016) piloté par le Cirsee (centre de recherche du groupe Suez) et labellisé par le Pole Dream. Ces 5 années ont ainsi permis d'affiner le concept via plusieurs autres sites expérimentaux en adaptant son dimensionnement aux objectifs de traitement des macro- et micropolluants ciblés et en tenant compte du contexte local. Pour Shanghai, pour garantir des niveaux épuratoires élevés sur la DCO, les métaux, le phospore ou l'azote, plusieurs centaines d'espèces de plantes seront choisies en fonction de leur capacité épuratoire, mais aussi de leur résistance au sel (en raison du niveau de salinité élevé des effluents du parcs) et leurs caractéristiques écologiques. La diversité des habitats créés permettra de favoriser la colonisation d'espèces de faune et de flore locales adaptées aux milieux humides. A noter que le site sera aussi équipé de panneaux solaires et d'éoliennes qui permettront à la Zone libellule d'être auto-suffisante en énergie.
Aller plus loin sur les ZRV, Zones de rejets végétalisées : le rapport public du projet Zhart (sur le site du Pole Dream)
Cliquer sur le titre : "Recommandations pour la conception de nouveaux concepts de ZRV"