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Solutions adaptées précisément aux besoins, valeur ajoutée recherchée systématiquement, compacité, proximité, autonomie… Autant de mots clés qui résument les démarches d’efficience qui s’illustrent cette année dans les innovations en traitement des problématiques environnementales. Une tendance générale qui constitue un prolongement naturel des éditions précédentes. C’est le cas dans la recherche systématique de débouchés à plus forte valeur ajoutée dans les déchets, le biogaz-biométhane, les métaux ou les effluents liquides. C’est aussi le cas dans la persévérance à trouver des solutions plus performantes ou de diversification pour des gisements complexes (biodéchets, biomasses contaminées, déchets multi-matières, plastiques en mélange…). Et ça l’est également avec des solutions de traitement moins agressives pour les milieux et une volonté de réduire les ressources mobilisées (énergie, eau, matières premières). Parallèlement à ces objectifs techniques, l’autre évolution nette est une recherche de décentralisation des procédés avec des systèmes qui, à défaut d’être mobiles, sont rentables à petits volumes et permettent le déploiement de filières de proximité dans un esprit d’économie circulaire et de bilan environnemental plus favorable. Ce sont ces multiples approches qui créent de la valeur ajoutée et des bilans économiques et écologiques de plus en plus convergents, aidés désormais par une montée en puissance de l’outil numérique, des objets connectés et des data