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La phytocapture, un outil pour réduire la pollution des particules fines
C'est à l'occasion de la conférence internationale "Nature based solutions to Mine industry Waste" organisée à Almaty (la principale ville du Kazakhstan) qu'a été présentée une méthode de piégeage des particules émises par des activités industrielles mettant en oeuvre des arbres et arbustes. Avec pour résultats, 40 % de réduction de la pollution atmosphérique.
Dans la lutte contre les particules fines, émises par les industries ou le transport notamment, une nouvelle piste est ouverte après la présentation par un chercheur russe d'un principe de phytocapture. Celui-ci est basé sur la conception d'une sorte de barrière verte utilisant des arbres et des arbustes à des endroits spécifiques pour capturer la poussière toxique des installations industrielles ou de transport.
Les travaux, présentés par Brenda Duprey, directeur de l'institut de recherche sur le développement durable du Kazakhstan*, visent à définir selon le site et la nature du polluant, le type de végétation et la distance d'implantation de cette barrière verte. Tout cela est déterminé en mesurant la qualité de l'air et en modélisant le site, afin d'optimiser la quantité de particules pouvant être piégées avant leur dissémination dans l'air. En 2022, la Commission économique des Nations Unies pour l'Europe (ECE) avait reconnu ce projet comme l'une des meilleures expériences du monde. L'approche a ainsi été testée à la mine d'or d'Aksu (au Kazakhstan) dans le cadre d'un contrat commercial. Les résultats ont montré que la technologie réduit d'environ 40 % la pollution atmosphérique causée par l'un des résidus miniers.
Forts de ces résultats, les scientifiques étudient actuellement le potentiel d'une utilisation plus large de leur solution de "phytocapture" dans le monde entier.
*cet institut fondé en 2019 fait partie de l'Université de Narxoz, considérée comme la meilleure université privée du Kazakhstan selon le Times 2022 Higher Education Impact Rankings.