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Travailler pour une impression 3D encore plus écologique

L'impression 3D est plutôt considérée comme une technologie propre et durable, notamment puisqu'il s'agit d'un procédé additif qui n'utilise que la matière nécessaire à l'élaboration des pièces, et que dans son usage, elle permettra de prolonger la vie d'équipements en étant capable de produire à façon des pièces de rechange. Cela dit, tout étant perfectible, le processus industriel complet génère quelques déchets, impacts sur lesquels la société 3D Prod, l'une des industries pionnières du secteur depuis 15 ans, annonce quelques avancées.
L'impression 3D entre à plusieurs égards dans une démarche de durabilité, permettant lors de la production de pièces de ne consommer que la juste quantité de matière première (fabrication additive), de produire des structures complexes légères, de permettre de refabriquer des pièces anciennes (lutte contre l'obsolescence programmée de certains produits) et aussi de limiter les problématiques de stockage ou de transport, par une production locale.
Mais au-delà de ces atouts, la filière peut encore travailler sur l'amélioration de son empreinte environnementale, ce à quoi la société 3D Prod s'est engagée. Plusieurs axes de travail ont été engagés. Le premier vise à recycler les déchets générés lors des phases de finition. Il s'agit par exemple de recycler les poudres, ce qui est possible avec certaines machines telles que la nouvelle imprimante 3D multi Jet Fuxion (HP) qui limite la quantité de poudre non réutilisable. Autre produit à recycler, l'alcool isopropylique (éthanol), utilisé pour le nettoyage des pièces produites en stéréolithographie. Jusqu'à présent, ce produit une fois souillé était évacué par des sociétés spécialisé : il est aujourd'hui recyclé en interne par un système de distillation et réutilisé pour les mêmes usages.
A noter également une initiative au plan énergétique, consistant à réutiliser les calories dégagées par les machines de production pour chauffer les bâtiments grâce à un échanger qui réinjecte les calories dans le circuit de chauffage.
Dernier point à souligner, l'entreprise vosgienne a créé sur les postes de travail un système d'extraction des poussières, qui ne sont donc plus rejetées dans la nature mais récupérées par un système de séparation cyclonique avant d'être stockées et traitées par une filière spécialisée.
Cet ensemble de mesures permet de conforter la filière de l'impression 3D dans les écotechnologies," avec également à terme, des gains de productivité pour l'entreprise" souligne Quentin Kiener, président-fondateur de l'entreprise.