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Formée d'Open-C en France, BIMEP et Plocan en Espagne ainsi que CEO au Portugal et le METCentre en Norvège, l'alliance HiPoTeSis a présenté ses objectifs et actions concrètes qu'elle entend rapidement mettre en place. Quatre axes ont été explicités. Le premier concerne l'accélération de l'obtention de permis pour les zones d'essais. Il s'agit de mettre en place un système d'autorisation rapide (6 mois maximum) pour les projets de démonstration sur des sites désignés (il y en a trois en France par exemple pour l'éolien flottant sur les 5 sites d'essai coordonnés par la fondation Open-C). L'alliance prévoit aussi de financer des projets de démonstration d'éolien flottant, et prévoit donc de lancer des appels annuels pour financer au moins deux projets/an sur la période 2025-2030. Troisième objectif : soutenir les infrastructures d'essais en créant un programme européen de co-investissement de 25 à 35 M€ pour préparer les sites d'essais à la prochaine génération d'éoliennes flottantes. Il s'agit par exemple de disposer des moyens nouveaux en sous-stations et câbles d'exportation vers la terre. Enfin, un volet concerne l'incitation à partager les données des projets UE (stratégies d'essais, environnement, meilleures pratiques) tout en protégeant la propriété intellectuelle et les actifs commerciaux. 
Globalement, ce regroupement et la mutualisation des efforts visent par l'accélération des essais à faire baisser les coûts de la filière de l'éolien flottant, normaliser et faciliter l'industrialisation des technologies de flotteurs d'ici 2030

Pour rappel, en France, la Fondation Open-C, fondée en mars 2023 par dix membres fondateurs (Ecole Centrale de Nantes, EDF, Energie de la Lune, France Energies marines, ifremer, RTE, Technip Energies, TotalEnergies One Tech, Valeco et Valorem) opère cinq sites d'essais en France, dont Saint-Anne du Porzic, Sem-REV et Mistral pour l'éolien flottant.

Photo de la signature officielle de l'Alliance le 25 sept 2024 à Hambourg