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24/04/2017

> Energie - Stockage

Engie teste une batterie EOS d'1 MW au Brésil

Engie, et les sociétés américaines Eos Energy Storage et Northern Power Systems Corp, viennent d'annoncer qu'elles allaient installer une première unité d'un mégawatt (4 MWh de stockage) sur un projet brésilien combinant des moyens de production solaire et éolienne. Cette réalisation qui sera installée au début de l'été, constitue le premier déploiement à grande échelle d'un système Eos Aurora en Amérique du Sud.

C'est donc un sur un site d'une capacité de production solaire et éolienne de plus de 5 MW basé à un poste de moyenne tension à Tubarao au Brésil que sera implantée à partir de l'été prochain une unité de stockage d'électricité d'1 MW et 4 MWh, fournie par EOS Energy Storage et pilotée par le nouveau système de pilotage numérique FlexPhase de Northern Power Systems. Ce premier déploiement de cette combinaison technique pour Engie fait suite à des tests approfondis de prototype menés par le groupe dans son laboratoire à batterie situé en Belgique (à Linkebeek) et fait donc partie des diverses options disponibles sur le marché suivies par Engie pour répondre aux futurs besoins de stockage des réseaux énergétiques.
L'enjeu pour des opérateurs tel qu'Engie est en effet d'identifier et implanter des solutions de stockage fiables (et stables) pour garantir l'approvisionnement en électricité, en dépit de l'intermittence naturelle de certaines énergies renouvelables, et donc de permettre d'intégrer des capacité croissantes d'énergie renouvelable sur les réseaux énergétiques. Avec la contrainte économique de ne pas trop enchérir le coût de l'énergie distribuée dans une configuration avec stockage. D'où l'intérêt porté à la solution d'EOS Energy Storage qui affiche des performances très attractives. Pour rappel, la technologie électrochimique d'EOS s'appuie sur l'électrochimie du zinc et est beaucoup moins chère que la voie Lithium-ion. EOS annonce des coûts d'investissement de 160 $/kWh pour des installations de capacité à partir de 4 MWh, ce qui se situe 30 à 40 % moins cher que les batteries Lithium-ion, et 2OO $/KWh pour les unités plus petites. Le concepteur américain met aussi en exergue une très bonne tenue au cyclage (5000 cycles, soit 15 ans d'exploitation) et une densité élevée : un module de 250 kW représente ainsi un encombrement d'environ 55 m3. Dernier atout mis en avant, la sécurité de l'installation qui met en oeuvre un électrolyte aqueux non inflammable.