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Au-delà de la consommation énergétique des produits ménagers, déjà ciblée par des réglementations européennes, les nouveaux objectifs fixés par la Commission européenne visent donc la réparabilité et la recyclabilité des produits, afin de répondre aux enjeux de l’économie circulaire en matière de durée de vie, d’entretien, de réutilisation, mise à niveau ou recyclage et gestion des déchets en fin de vie. Ce sont globalement les économies de ressources (énergie, eau, matière première…) qui sont donc ciblés par des nouvelles mesures, devant apporter en outre un avantage économique aux consommateurs. « Ces mesures devraient permettre d’épargner en moyenne 150 €/an aux ménages européennes et contribuer à réaliser des économies d’énergie équivalant à la consommation annuelle d’énergie du Danemark d’ici à 2030 (soit 167 TWh d’économies d’énergie par an d’ici 2030 et 46 millions de tonnes d’équivalent CO2). Cela s’ajoute aux exigences existantes sur l’étiquetage énergétique : le cumul des deux objectifs représente en moyenne 285 €/ménage d’économies. Quelques mesures concernent plus particulièrement la santé des consommateurs, notamment la limitation du scintillement dans les ampoules ou la suppression des retardateurs de flamme nocifs dans les écrans de télévision.

L’Union européenne a commencé sur ces sujets d’éco-conception avec 5 produits, le bureau européen des unions de consommateurs espérant que cela ouvre une réflexion plus large à l’avenir sur d’autres groupes de produits pour généraliser la réparabilité.